Le coût sans cesse croissant de l’énergie a été le moteur du développement fulgurant des technologies liées aux économies d’énergie dans le bâtiment ces dernières années. Nous pouvons aujourd’hui proposer un large panel de solutions à nos clients désireux de réduire leurs couts énergétique, et leur empreinte écologique sur la planète.
Optimex peut évaluer avec vous la pertinence de telle ou telle technique pour votre bâtiment. Notre approche multi techniques garanti au client une objectivité dans le conseil qui facilitera son processus de décision.
Aujourd’hui, les pompes à chaleur constituent une alternative très intéressante au chauffage traditionnel.
Depuis la crise du pétrole des années 70 et l’idée d’une consommation d’énergie plus rationnelle qui en a découlé, la pompe à chaleur s’est développée pour devenir aujourd’hui, une source d’énergie alternative incontournable qui allie performance, confort d’utilisation et économie d’énergie.
En effet, la pompe à chaleur fait usage de l’énergie que transmet le soleil aux éléments naturels tels que le sol ou l’air sous forme de chaleur, pour la capter et la transférer vers l’intérieur d’un bâtiment. En fonction de la source de chaleur choisie, la pompe à chaleur « produit » (transfère en réalité) trois à six fois plus d’énergie que ce qu’elle n’en consomme. D’où les rendements incroyables de 600% atteints.
La pompe à chaleur fonctionne à l’aide d’un fluide caloporteur qui, lorsqu’il subit un cycle thermodynamique (évaporation et condensation par jeu sur les pressions et températures), extrait de la chaleur à une source extérieure (air ou sol) tel qu’évoqué plus haut. La chaleur extraite est alors transmise vers le système de chauffage à l’aide d’échangeurs.
La pompe à chaleur ne consomme donc qu’une certaine quantité d’énergie électrique qui permet le fonctionnement du compresseur. C’est en réalité exactement le même principe que celui du réfrigérateur, mais les sources intérieures et extérieures sont inversées.
Plusieurs combinaisons sont possibles, suivant le type de source extérieure et intérieure que l’on choisit, et cela aura une influence importante sur le rendement.
Au niveau de la source intérieure, on peut soit libérer la chaleur dans un circuit de chauffage qui va la transmettre aux différentes pièces par l’intermédiaire de radiateurs ou d’un chauffage par le sol, soit directement par une unité de pulsion d’air chaud. Cette dernière solution convient uniquement pour les petits volumes à chauffer, et est généralement réversible, de sorte que le système produise du froid en été et du chaud en hiver.
Au niveau de la source extérieure, il est possible de puiser la chaleur dans l’air ou dans le sol, voire même dans une masse d’eau (étang, nappe phréatique,..) . Si l’on utilise l’air, une unité extérieure de ventilation est installée à proximité de la chaufferie. Celle-ci a l’avantage d’être moins couteuse, puisqu’elle ne nécessite pas de travaux de terrassement. En revanche, ce système a le désavantage de voir son rendement baisser fortement lorsque la température extérieure baisse, soit justement lorsque l’on a le plus besoin d’énergie. Un deuxième désavantage, en hiver, est lié au fait que le module extérieur voit sa température baisser en dessous du seuil auquel l’humidité de l’air crée du givre sur l’échangeur. Il faut alors régulièrement dégivrer le système, ce qui consomme de l’énergie et fait baisser le rendement. On parle ici d’aérothermie.
Il est possible de garder un rendement pratiquement maximal en travaillant en géothermie (puiser la chaleur dans le sol). En effet, le sol garde une température pratiquement constante toute l’année, et il en va donc de même pour le rendement de l’installation. Si vous disposez d’une surface de terrain suffisamment grande, la solution idéale consiste en un réseau de tuyaux qui serpentent à +/-1m sous le sol. Si la configuration de votre terrain rend ceci impossible, il est possible également de réaliser un forage vertical, mais c’est la solution la plus coûteuse, et sa faisabilité dépend de la nature du sol.
Le rendement de la pompe à chaleur dépend fortement des températures des deux sources de chaleur : extérieure (sol ou air) et intérieure (eau du circuit de chauffage).
En effet, l’efficacité du système repose sur l’écart entre la température de la source extérieure de la pompe à chaleur et la température de fonctionnement du système de chauffage de l’habitation. Plus la différence de température est grande, plus la consommation d’énergie de la pompe augmente.
Il est donc important de choisir une source de chaleur extérieure possédant une température assez haute et de dimensionner le système de chauffage de l’habitation, afin qu’il ait une température de fonctionnement la plus basse possible. La réduction de cet écart de température augmente donc le rendement de l’installation. La pompe à chaleur peut en pratique fonctionner sur pratiquement tout type d’installation, mais la rentabilité n’est pas du tout assurée dans tous les cas. Il convient de rester prudent quant aux performances annoncées par les fabricants, via le fameux « COP », car il ne reflète bien souvent pas le rendement moyen annuel qu’atteint réellement l’installation, mais uniquement une valeur en laboratoire, dans des conditions idéales.
Une telle installation représente un investissement important, qui ne sera intéressant financièrement que sous certaines conditions. Il est important, pour cette raison, de faire appel à une entreprise spécialisée pour vous conseiller sur ce type de technologies. Optimex est à même de vous fournir ce service avec objectivité.
Les pellets sont des granulés de bois séchés et compactés, à base de sciures et déchets de bois, sans aucun ajout d’additif quelconque. Ils trouvent leur cohésion dans la lignine contenue dans le bois, qui sert de liant. Ils sont livrés sous forme de sacs de 15kg, ou en vrac par camion souffleur. C’est un combustible très bon marché, qui représente bien souvent une excellente alternative face aux combustibles fossiles.
Le pellet est considéré comme énergie renouvelable, puisque le CO2 libéré lors de leur combustion a été, en quantités égales, stocké préalablement dans le bois lors de la croissance de l’arbre dont il provient. Son bilan CO2 est donc neutre.
Les poêles à pellets sont des poêles autonomes, pourvus d’un réservoir devant être rempli régulièrement de pellets. Ce réservoir alimente automatiquement le foyer en pellets, selon la demande déterminée par un thermostat sur l’appareil. Ce poêle peut donc maintenir une température dans la pièce où il est installé, durant toute la journée, sans que vous ne deviez le recharger en bois. En revanche il nécessite un approvisionnement et un décendrage régulier pour l’utilisateur.
Au-delà du simple poêle, nous proposons également des modèles canalisables, pour diriger une partie de la chaleur dans une autre pièce que celle où se trouve le poêle, ainsi que des modèles qui se relient sur le circuit de chauffage pour bénéficier de cette chaleur dans toute la maison.
Ce sont de véritables chaudières reliées au chauffage central, qui utilise le pellet comme combustible. Elles atteignent des rendements très élevés (près de 95%), grâce à une gestion électronique très poussée, et il en résulte très peu de production de cendres et de suies. Les pellets peuvent être stockés dans un silo rempli directement en vrac par camion souffleur une fois par an. Les meilleurs chaudières sont entièrement automatisées, depuis le transfert des pellets du silo vers le foyer, jusqu’au décendrage en fin de combustion. Le confort est donc maximal, la seule contrainte que vous aurez sera de vider 2 à 4 fois par an un bac dans lequel les cendres sont rassemblées. La chaudière se chargera même de vous prévenir par e-mail, lorsque ce sera nécessaire.
Optimex a choisi de travailler exclusivement avec les chaudières à pellets ETA. Cette marque autrichienne, spécialiste dans les chaudières à bois depuis plus de 20 ans, produit l'une des plus performante et plus fiable chaudière à pellet du marché. Grâce à sa conception "tout intégré", elle nous permet de vous offrir des installations très performantes et fiables à des prix compétitifs.
Pour les poêles à pellet, il existe des possibilités de stockage externe, mais généralement, ils sont remplis régulièrement par l’utilisateur. Ils disposent d’un réservoir interne, dans lequel on verse des pellets (une à plusieurs fois par semaine), qui sont alors généralement livrés par sacs de 15kg.
Les chaudières à pellets peuvent fonctionner de la même manière, mais en général, la consommation étant plus importante, on préfèrera installer un système d’approvisionnement automatisé. Plusieurs solutions sont alors envisageables. La plus économe consiste à construire un silo sur mesure en bois, dans une cave ou un abri de jardin. Celui-ci est pourvu d’une vis sans fin (ou un autre système) qui va extraire les pellets du silo, après quoi ils seront envoyés en aspiration jusqu’au réservoir interne de la chaudière. Ce transfert se fait en moyenne une fois par jour. Il est aussi possible d’installer un silo préfabriqué en textile, maintenu par une structure métallique. Il existe aussi des citernes à enterrer, mais cette solution est nettement plus chère.
Il faut noter que le pellet prend environ trois fois plus de place que le mazout, à quantité d’énergie comparable. Ceci permet de se faire une idée de l’espace nécessaire, suivant votre consommation.
La bûche reste aujourd’hui la source d’énergie la moins coûteuse, d’autant plus si vous avez la possibilité de faire votre propre bois. Elle est alors pratiquement gratuite. Si l’on veut s’assurer un confort maximal, elle ne peut pas être utilisée comme seule source de chaleur, mais elle constitue un excellent appoint. En effet si vous allumez votre poêle à bois, vous générez de la chaleur que votre installation de chauffage central ne doit plus produire. L’inconvénient est que l’on ne chauffe qu’une pièce de l’habitation. Ce défaut peut être contrecarré par l’installation d’un « poêle hydro », qui est relié au circuit de chauffage pour diffuser sa chaleur dans toutes les pièces. Il se substitue alors totalement à votre chaudière tant qu’il est allumé.
Mais il est aussi possible de faire de la bûche votre principale source d’énergie, en installant une chaudière à bûches.
Un poêle a bûche est nettement plus performant qu’un simple feu ouvert, grâce au fait qu’il crée une convection d’air dans la pièce, qui va puiser un maximum de chaleur du foyer, au lieu de l’envoyer dans la cheminée. Il est possible d’augmenter encore ce rendement en installant un poêle de manière étanche. Dans ce cas, l’air de combustion n’est pas puisé dans la pièce, mais directement dehors. Le poêle fonctionne alors en circuit fermé, et n’extrait pas d’air chauffé du bâtiment. C’est un montage obligatoire dans les bâtiments modernes, équipés de ventilation mécanique.
Il est aussi possible de jouir de la chaleur du bois dans toutes les pièces d’un bâtiment, en reliant le poêle à un ballon tampon, lui-même relié au circuit de chauffage. De ce fait, lorsque vous faites un feu dans votre poêle, seulement 20% de la chaleur rayonne dans la pièce où se trouve le foyer. Les 80% restants sont stockés dans un ballon tampon sous forme d’eau chaude, et est ensuite injecté dans le circuit de chauffage pour chauffer le reste de la maison, lorsque cela s’avère nécessaire. Cela peut aisément être couplé à un autre système de chauffage central, qui laissera la priorité au poêle lorsque celui-ci fonctionne, et reprendra le relais quand nécessaire.
Ces chaudières sont constituées d’un grand réservoir à bûches et produisent de la chaleur qu’elles stockent dans un ballon tampon, qui diffuse ensuite vers le circuit de chauffage lorsqu’il y a un besoin. Elles peuvent être chargées en bois une fois par jour et tirent un maximum de rendement de votre combustible grâce à une régulation très poussée, et permettent de chauffer des heures durant sans aucune intervention humaine. Lorsque vous arrivez au bout de votre chargement de bois, si vous ne rechargez pas, une autre source (une chaudière au mazout par exemple) prend automatiquement le relais. Il existe également des chaudières à bûche avec un brûleur à pellet, qui commute automatiquement de la bûche au pellet, lorsque c’est nécessaire. Une seule machine suffit alors pour garantir un confort total et un maximum d’économies.
Optimex souhaite fournir à ses clients un service global d’optimisation énergétique. Ceci passe par des installations de chauffage performante, mais aussi bien souvent pas une diminution de la consommation du bâtiment, grâce à l’isolation thermique du bâtiment. De nombreuses possibilités s’offrent à vous à ce niveau, au niveau des matériaux et de leur mise en œuvre, que ce soit pour l’isolation de la toiture, des sols ou des murs.
Optimex propose des solutions d’isolation avec une vue d’ensemble sur le projet, en prenant compte des diverses problématiques liées à l’isolation : économies d’énergie, gestion de l’humidité et des risques de condensation, durabilité des matériaux, aspects écologiques,… Nos offres sont toujours assorties d’un calcul de retour sur investissement vous permettant de prendre ensuite une décision en connaissance de cause.
Les chaudières au gaz ou au mazout sont actuellement les installations de chauffage central les plus répandues en Belgique, mais ces installations sont bien souvent peu efficientes et mal paramétrées, ce qui engendre des consommations nettement supérieures à ce que vous pourriez espérer des installations modernes.
Les chaudières modernes –dites « à haut rendement » - sont équipées d’échangeurs de chaleur nettement plus performants, permettant aux fumées de sortir avec des températures de moins de 80°C au lieu de plus de 200°C dans la majorité des installations désuètes. C’est toute cette chaleur qui est récupérée et transmise à vos radiateurs pour chauffer le bâtiment, au lieu d’être évacuée par la cheminée.
Une chaudière à condensation est pourvue d’un échangeur de chaleur encore plus performant, qui va faire descendre la température des fumées en dessous du point de rosée (+/-45°C pour chaudière au gaz). La vapeur d’eau contenue dans les fumées va alors condenser dans l’échangeur de chaleur, en libérant un surplus important d’énergie lors du passage de l’eau de l’état gazeux à l’état liquide : la chaleur latente de condensation. On atteint ainsi des rendements jusqu’à 108°C
Seules les chaudières prévues à cet effet peuvent travailler à basse température, et ainsi permettre la condensation. Ceci principalement en raison de la présence d’eau sous forme liquide dans l’échangeur, qui corroderait les parois de la chaudière, si elle n’était pas prévue à cet effet.
D’un autre côté, pour qu’une chaudière puisse condenser, il faut que les fumées puissent être refroidies jusqu’au point de rosée. Ceci n’est possible que lorsque la température de l’eau de retour (« froide ») des radiateurs est inférieure à la température de condensation. Dans les vieilles installations, les radiateurs sont souvent dimensionnés pour un régime 80/60, soit une eau qui sort de la chaudière à 80°C, et y revient à 60°C. A cette température, la vapeur des fumées ne condensera pas, et l’on ne profite pas du « bonus énergétique » de la condensation. Il faut donc, idéalement, dimensionner les radiateurs pour qu’ils fonctionnent tout le temps à basse température (moins de 45°C), par exemple en installant des chauffages par le sol. Ceci dit, même dans une ancienne installation dimensionnée à haute température, on peut bénéficier durant une grande partie de l’année de la condensation, en installant une régulation climatique, qui va diminuer la température dans les radiateurs lorsqu’il fait moins froid dehors.
Le remplacement d’une chaudière de 10 à 15 ans d’âge par un modèle moderne à condensation géré par une bonne régulation peut souvent vous faire gagner plus de 30% sur votre consommation, même sans changer vos radiateurs.
Il est possible de profiter directement de l’énergie du soleil pour chauffer votre eau chaude sanitaire, ou même votre bâtiment, par le biais de panneaux solaires thermiques. Ceux-ci produisent directement de la chaleur en captant le rayonnement du soleil, et la transmettent à votre installation de chauffage. Cette énergie gratuite ne constitue cependant jamais une solution totalement autonome sous nos latitudes, en raison du caractère peu constant de l’ensoleillement. Ils doivent donc toujours être couplés à une autre source de chaleur qui prendra le relais lorsque la production solaire n’est pas suffisante.
Le rayonnement du soleil est capté par des panneaux solaires, et transformé en chaleur qui est transmise à un fluide caloporteur : généralement de l’eau glycolée. Ce fluide est ensuite pompé jusqu’à un échangeur de chaleur. Deux solutions sont possibles à ce niveau : soit l’échangeur transmet directement la chaleur à l’eau chaude sanitaire qui est stockée dans un ballon, soit, pour des installations plus importantes, la chaleur est transmise à une réserve d’eau de chauffage stockée dans un ballon tampon, qui sert de stock d’énergie. Cette eau chaude est ensuite utilisée selon les besoins, soit pour produire de l’eau chaude sanitaire, soit pour alimenter les radiateurs et chauffer le bâtiment, ou même l’eau d’une piscine.
Les habitations fortement isolées sont également généralement fort étanches à l’air, et l’air frais ne pénètre pas de manière naturelle ; l’air altéré n’est donc pas évacué.
Ouvrir les fenêtres quelques minutes par jour ne suffit pas. En effet, pour garantir un apport suffisant d’air neuf et une évacuation de l’air altéré, une ventilation régulée est nécessaire.
Une mauvaise ventilation peut avoir des effets néfastes considérables sur votre bâtiment. Sans une ventilation appropriée, le degré de concentration d’humidité dans l’air est trop élevé et cause de nombreux dégâts.
En effet, lorsque l’air est immobile, le trop plein d’humidité se condense sur les surfaces froides comme les vitres et les murs et favorise le développement de moisissures. La vapeur contenue dans l’air peut également traverser les parois du bâtiment par diffusion, et risque ainsi d’y condenser. C’est une problématique qui apparait couramment dans les isolants lorsqu’ils n’ont pas été posés correctement. Ceci altère alors très fortement leur pouvoir d’isolation.
Vivre dans une maison saine est également primordial pour la santé de ses occupants. Une mauvaise ventilation peut causer ; allergies, rhinites, maladies respiratoires, etc. Au-delà des effets néfastes au niveau structurel, le cocktail humidité et chaleur entraine des émanations de composés toxiques présents dans certains produits tels que les colles et les solvants, ainsi que dans certains matériaux de construction (moquette, isolants, revêtements, etc...).